(Du Grec "lithos": pierre)
Alois Senedleder (1771-1835)
1798: Première presse lithographique sur pierre de Sozenhofen
Principe de base: Le maigre accepte l'eau et repousse l'encre, le gras accepte l'encre et repousse l'eau.
Toute la technique consiste donc à permettre au dessin (gras) de pouvoir être reproduit (en couleur avec plusieurs planches) et d'ouvrir le port de la pierre avec une solution pour se transformer ("en éponge")! Pour l'impression et de gorger d'eau.
La technique de la presse à bras donne les meilleurs résultats et démultiplie les épreuves.
Le papier ainsi que la température de l'atelier sont très importants mais en dehors du talent de l'artiste - tout se passe dans la "connaissance" de la pierre à travers le grainage.
En dehors de la technique dite de reproduction, très mal menée d'ailleurs - toute la subtilité de la pierre ainsi que la multitude d'encres, de dessins et de techniques est possible en lithographie. Le but est d'obtenir un dessin gras qui pourra être reproduit par une encre d'impression lithographique justement grasse elle aussi - sachant que les "parties" ouvertes de la pierre resteront maigres donc sans dessin.
La technique dite à la presse à bras donne des résultats passionnants et démultiplie les sortes d'épreuves possibles quand elles sont réalisées par l'artiste.
Le papier ainsi que la température de l'atelier influent beaucoup sur le résultat. Cela est à prendre en compte.
L'autre aspect, souvent oublié, est le type de grainage qui sera effectué: c'est en grainant de la pierre (à la main...) que l'on appréciera l'état du grain .La dureté de la pierre... en l'écoutant chanter.
Ceci est important pour doser la préparation acide d'attaque de la pierre pour ouvrir les pores de celle-ci.
Le graveur Michael Gerecht avait déjà tenté ce type d'attaque acide sur pierre au début du XVIème siècle. Mais c'est Alois Senelfelder (1771 -1832) qui met au point la première presse lithographique en 1798 et effectue un tirage sur une pierre dite de Solenhofen.
Bon nombre de techniques d'impression lithographique ont été mises au point. Signalons pour anecdote que le premier fabricant de presses lithographiques automatiques au Moyen Orient est la société Okuma au Japon en 1898 - et que celle-ci existe toujours étant l'une des leaders de la machine à commande numérique au monde.
L'agraphie, (sur alu) ou Zincographie (sur zinc) inventé par Scholz (lithographe à Mayence, à la fin du XX ème siècle) utilise une feuille d'aluminium sablée et mordancé à l'acide.
Le dessin s'effectuant avec les mêmes produits et outils qu'en lithographie - compte tenu du substrat, les repentir sont impossibles.